LVMH soutient les Objectifs du Millénaire pour le développement

Bernard Arnault a annoncé en août son soutien total à la démarche de Gordon Brown, Premier Ministre britannique, en faveur de l’implication des entreprises privées dans l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le développement.

Bernard Arnault considère que les enjeux soulignés par Gordon Brown sont aujourd’hui essentiels, notamment pour l’avenir de la planète. Le groupe LVMH estime, depuis son engagement pour la préservation de l’environnement en 1992, que son propre développement doit intégrer la recherche d’une meilleure qualité de vie pour ses clients, ses collaborateurs, ses actionnaires, les collectivités territoriales et les différentes communautés concernées par ses opérations de production et de distribution à travers le monde.

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Informations complémentaires

Lors d’un discours prononcé le 2 août 2007 au siège de l’ONU à New York, le Premier ministre britannique G. Brown a lancé une initiative sur le développement pour mobiliser un partenariat global des politiques et des entreprises face à une situation d’extrême gravité.
 
Cette initiative est soutenue par de nombreux dirigeants politiques, dont le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon, le Président français N. Sarkozy, le Président italien R. Prodi, le Président portugais J. Socrates, le Président brésilien L.I. Lula da Silva, le Président sud-africain Th. Mbeki et le Président du Ghana et de l’Union africaine J.A. Kufuor.

Déclaration sur les objectifs du Millénaire pour le développement

Lors du Sommet du Millénaire, en 2000, et à nouveau en 2005 nous nous sommes engagés à ne pas ménager nos efforts pour réaliser les sept grands objectifs du Millénaire pour le développement.

Nous avons fait des progrès dans ce sens, mais sept ans plus tard, à mi-chemin de l’échéance – 2015 – nous sommes encore loin du compte. Il nous reste à peine sept ans, sept petites années pour changer la vie de millions de nos congénères enfoncés dans la misère et leur offrir une chance de s’instruire, de se soigner et de subvenir aux besoins de leurs proches.

Si nous voulons remettre le monde sur les rails du développement, il est urgent de réagir. Avec de la volonté politique, nous savons que nous avons les moyens de changer le cours des choses. Nous devons nous inspirer des progrès réalisés sur tous les continents, chaque fois que des ressources suffisantes ont été allouées à des mesures intelligentes.

Il nous faut aller encore plus loin. Nous devons mobiliser nos forces. Le temps est venu pour nous tous de tenir notre huitième engagement : « mettre en place un partenariat international en faveur du développement ». Nous sommes convaincus qu’il faut engager aujourd’hui une action à l’échelle internationale pour stimuler les forces de tous : secteur privé, citoyens, consommateurs, groupes religieux, villes, associations de la société civile et même, pouvoirs publics, au Nord comme au Sud, afin d’atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement.

Nous pensons qu’au temps des paroles a succédé le temps de l’action. Nous savons ce qu’il y a à faire et qu’il y a urgence à le faire.

C’est pourquoi nous, dirigeants, clamons aujourd’hui notre volonté de répondre à cette situation d’urgence. Nous sommes déterminés à agir, mais l’ampleur de l’enjeu et de la tâche à accomplir interdit aux gouvernements de faire cavaliers seuls. Aussi appelons-nous toutes les parties concernées – secteur privé, société civile, groupes religieux – à prendre part à l’action. Il n’y a qu’en unissant nos efforts dans le cadre d’un véritable partenariat que nous atteindrons notre but.

Nous appelons de nos voeux la tenue d’un sommet, en 2008, qui réunirait, sous l’égide de l’ONU, les chefs de gouvernement et les hauts responsables du secteur privé, de la société civile et des groupes religieux, afin de faire le point des progrès accomplis pendant l’année écoulée et de donner une nouvelle impulsion aux travaux en cours.