Dior donne carte blanche à onze artistes féminines pour la troisième édition du projet Dior Lady Art

Mode & Maroquinerie

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La Maison Dior a présenté la troisième édition de Dior Lady Art, un projet artistique initié en 2016 et devenu une rencontre incontournable entre haute couture et art. À cette occasion, onze artistes féminines ont été invitées à exprimer leur vision du mythique sac Lady Dior. Audacieuses, subtiles et fascinantes, ces interprétations mettent au défi formes et matières.

Depuis 1995, année de sa création, le Lady Dior fait partie de ces pièces emblématiques de la Maison de couture. Chaque élément qui le compose rappelle un détail incarnant l’esprit et l’identité de la Maison ; de ses « charms » faisant écho aux porte-bonheurs chers à Monsieur Christian Dior, au fameux cannage, inspiré de celui des chaises sur lesquelles les invités prenaient place les jours de défilé. Icône, mythe ou symbole, le Lady Dior joue de son intemporalité et se laisse aller à de nouvelles réincarnations.

© Janaina Tschäpe / Peter Ash Lee pour Dior

Pour cette troisième édition du projet Dior Lady Art, Maria Grazia Chiuri, Directrice artistique de la Maison, a souhaité inviter un panel d’artistes entièrement féminin et résolument hétéroclite. De générations différentes, ces femmes sont originaires de Colombie, de Turquie, de Corée du Sud, de Chine, des États-Unis, de France et du Japon. La Maison Dior leur a donné carte blanche pour redessiner le sac Lady Dior, des tissus aux matières en passant par les couleurs et les grigris, afin d’y imprégner leur univers artistique singulier.

© Mickalene Thomas / Peter Ash pour Dior

Chacune d’entre elles a livré une réinterprétation du sac dans sa version medium et mini, comme Olga de Amaral, figure de proue de l’art abstrait sud-américain. La Colombienne a choisi sa matière de prédilection, l’or, pour en recouvrir des petits carrés de toile de coton et de lin brodé sur le sac medium, tandis que les versions mini ont revêtu des broderies de tubes réalisées en veau liégé.

© Lee Bul / Alex Finch pour Dior

L’Américaine Polly Apfelbaum a quant à elle opté pour des versions multicolores et très graphiques. Inspirée par la nature, la Sud-Coréenne Lee Bul a tapissé le Lady Dior de roche et de mousse. Quant à Morgane Tschiember, sculptrice française, elle s’est laissé guider par ses influences japonaises pour ligoter le sac de ses cordes délicates. Mille et une manières de réaffirmer que l’esprit du Lady Dior restera libre à toutes les interprétations, sans jamais perdre son essence.