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entre autres initiatives, par la certification LWG (Leather Working Group) des tanneries qui fournissent les Maisons en cuir. Les Maisons de Mode & Maroquinerie se mobilisent pour assurer le bien­être des animaux qui leur fournissent des matières premières telles que le cuir, la laine ou la fourrure. Partageant cet objectif avec la société civile, le Groupe est à l origine de nombreuses avancées concrètes. Il privilégie une démarche concertée avec les filières concernées afin de jouer un rôle moteur dans l améliora­ tion des pratiques d élevage : c est un investissement de long terme pour un développement social, éthique et durable, qui protège les éleveurs et garantit les meilleures pratiques en termes de bien­être animal. Le Groupe s est ainsi engagé dans la certification de l ensemble des fermes de crocodiles qui fournissent la tannerie de cuir exotique de Heng Long. Il a aussi la volonté de proposer à ses clients désireux de porter de la fourrure des produits fabriqués de la manière la plus responsable et éthique possible : LVMH s interdit d utiliser des fourrures issues d espèces en danger, travaille main dans la main avec ses fournisseurs et privilégie les peaux certifiées issues de fermes respectant des standards très exigeants. En matière de viticulture durable, tandis que la totalité des vignobles français détenus en propre sont certifiés depuis 2017, les Maisons accompagnent leurs livreurs de raisins dans leur propre démarche. De leur côté, la totalité des Maisons de Montres et Joaillerie ont obtenu la certi fication RJC du Responsible Jewellery Council. Tout en entretenant cette dynamique de progrès, LVMH responsabilise ses fournisseurs. Ils doivent s engager à respecter un Code de conduite dédié élaboré en 2008 et actualisé en 2017. Le Groupe lance régulièrement des audits pour évaluer leur performance et les aide à s améliorer si nécessaire. Cer­ taines Maisons ont mis en place leurs propres filières d approvisionnement durable, telle Loro Piana avec la laine de vigogne et Guerlain avec le Santal d Australie. Plusieurs d entre elles, à l image de Parfums Christian Dior, contri­ buent à la protection d espèces végétales en développant l ethnobotanique. LVMH prépare ses progrès futurs en participant à de nombreux échanges et travaux destinés à diffuser les bonnes pratiques et faire émerger de nouvelles normes.

Réduction de 25 % des émissions de CO2 liées aux consommations d énergie LVMH, qui a commencé à comptabiliser ses émissions de gaz à effet de serre dès l apparition du bilan carbone en France en 2002, est pleinement engagé dans la lutte contre le réchauffement climatique. Avec LIFE 2020, le Groupe s est donné comme objectif de réduire de 25 %, par rapport

à 2013, ses émissions de CO2 liées aux consommations d énergie. En 2018, plus de la moitié du chemin était déjà parcourue avec une baisse de 16 %. Pour continuer sur cette lancée, les Maisons s appuient sur un outil inédit dans l univers du luxe : un fonds carbone interne. Créé fin 2015, il a vu son montant doubler en 2018. Les Maisons doivent désormais valoriser 30 euros la tonne de CO2 émise. Ces sommes financent leurs initiatives pour augmenter l effi­ cacité énergétique, renforcer le suivi et le reporting et développer le recours aux énergies renouvelables. En 2018, le fonds a atteint 11,4 millions d euros, permettant à 112 projets structurants portés par 28 Maisons de voir le jour. Certains sont particulièrement novateurs comme le projet de production de vapeur et d électricité à partir de biomasse lancé par Belvedere. Pour diminuer son empreinte carbone, LVMH signe également des contrats­ cadres avec des fournisseurs d énergie verte, alimentant de plus en plus de sites en électricité d origine renouvelable. En outre, les Maisons développent les modes de transport écologiques. En 2018, Sephora a étendu à San Francisco, aux États­Unis, les livraisons en véhicule électrique de ses points de vente en centre­ville qui existent déjà en France, en Espagne, en Italie et en Chine.

Amélioration d au moins 10 % des indicateurs clés de l efficacité environnementale pour tous les sites industriels, administratifs et boutiques Année après année, LVMH réduit les impacts de ses sites et boutiques sur l environnement. Le Groupe s appuie sur une politique de construction durable et des programmes destinés à développer le recours aux technologies d éclai­ rage peu énergivores, ou encore traiter et valoriser chaque année plusieurs milliers de tonnes de déchets, en particulier via une plateforme de recyclage dédiée. Dans le cadre de LIFE 2020, les Maisons doivent mettre en place un système de management environnemental dans chacun de leurs sites de production et réduire de 10 % (par rapport à 2013) au moins l un des postes suivants : la consommation d eau, la consommation d énergie et la production de déchets. LVMH a également fixé deux objectifs pour rendre ses boutiques plus écologiques. L un a été atteint dès 2017 : améliorer de 15 % en moyenne l efficacité énergétique des points de vente existants. Le second concerne les nouvelles boutiques : elles doivent afficher une performance environnementale d au moins 50/100 sur la grille d évaluation LVMH Store Guidelines, élaborée à partir de référentiels internationaux. Le Groupe soutient les Maisons via des initiatives comme LIFE in Stores, dont la deuxième édition s est déroulée au printemps 2018 à Paris.