Louis Vuitton, première marque de luxe au monde, inaugure son plus grand magasin sur Omotesando à Tokyo

(Paris, le 31 août 2002) – Louis Vuitton – groupe LVMH – Moët Hennessy Louis Vuitton – annonce l’ouverture de son plus grand magasin, à Tokyo, sur Omotesando l’avenue la plus  » tendance  » de la capitale japonaise.

A travers l’ouverture de ce magasin d’exception, Louis Vuitton crée un double événement.

 

Commercial d’une part, puisque ce nouveau magasin symbolise au Japon, une exceptionnelle réussite de Louis Vuitton, devenu une marque icône, symbole du luxe et du savoir-faire français.

Au Japon, qui constitue le premier marché mondial de luxe, Louis Vuitton a connu un développement et un succès jamais démentis, puisqu’en 10 ans, elle y a doublé sa présence pour atteindre aujourd’hui 44 magasins dont 7 global stores.

L’ouverture d’Omotesando constitue le 7ème global store de Louis Vuitton au Japon. Elle vient couronner la croissance exceptionnelle de la marque au Japon et le succès que rencontre l’ensemble de sa gamme – prêt-à-porter, maroquinerie, souliers et bientôt la montre Tambour – auprès de la clientèle japonaise.

Louis Vuitton, qui possède près de 300 magasins dans le monde et qui est la marque de luxe la plus rentable au monde, montre qu’elle entend intensifier son développement en poursuivant son implantation sur l’ensemble des marchés du luxe tout en élargissant son  » territoire  » avec le lancement, aujourd’hui, de la commercialisation de sa montre Tambour à Omotesando.

Bientôt, succédant à l’ouverture de Tokyo, d’autres magasins d’envergure ouvriront, dès cette année, à Kobe, Moscou, Florence, Amsterdam et Chicago, et à New York et Paris dès 2003.

Artistique et architectural, d’autre part : conçu par l’architecte japonais Jun Aoki et aménagé par Eric Carlson et David Mac Nulty, directeurs du Département Architecture de Louis Vuitton, l’édifice est le point d’orgue d’une démarche esthétique remarquable. De Nagoya à Sapporo au Japon, les dernières boutiques Louis Vuitton tirent toutes leur architecture d’un seul élément : la malle.

Sans rien renier des normes classiques qui, depuis sa fondation en 1854, assurent la renommée mondiale de la célèbre Maison de luxe française, les architectes ont su réinterpréter cet élément signature, comme Pierre Chareau l’avait fait avant eux avec le pavé de verre à Paris rue Saint-Guillaume, Frank Lloyd Wright avec la brique à Chicago, Frank Gerhy avec le titane à Bilbao.

Le bâtiment, serti entre une église et un immeuble, développe une façade de 21 m de large. D’une hauteur de 30 m, il comporte dix étages dont deux en sous-sol. Ses 3 340 m2 se répartissent en cinq « malles » qui sont autant de volumes non seulement posés les uns sur les autres mais encore imbriqués selon un jeu d’espaces subtil et complexe. 9OO m2 y sont consacrés au magasin de vente, 34O m2 aux espaces VIP ainsi qu’aux espaces d’exposition consacrés à la présentation permanente de
25 chef-d’œuvres du patrimoine de la Maison.

 

Un empilement faussement aléatoire.

Les cinq volumes, dessinés comme autant de malles de dimensions diverses, font écho en façade aux toiles historiques qui recouvrirent les malles tout au long du développement de la Maison Louis Vuitton. Leur empilement, d’apparence aléatoire, répond en vérité à des nécessités architecturales. Par ce jeu d’imbrication, chaque niveau bénéficie de vues intérieures sur les niveaux inférieur et supérieur qui l’encadrent. Cette double hauteur ajoutée à l’interpénétration des volumes génère encore une dynamique interne à tout l’édifice.

 

Voyage d’exception, l’exposition du patrimoine Louis Vuitton.

Preuve de l’importance de la nouvelle enseigne Vuitton sur Omotesando, vingt-cinq chef-d’œuvres du musée Louis Vuitton d’Asnières ont fait le voyage jusqu’au Japon. Ils seront présentés à demeure dans la salle d’exposition du cinquième niveau. Les parois de cette partie du bâtiment sont tendues d’un revêtement rappelant la première toile rayée des malles LV et ce jusqu’à mi-hauteur.

 

L’architecte Jun Aoki

Né en 1956 à Yokohama au Japon, Jun Aoki a été retenu sur concours pour édifier le  » global store  » Louis Vuitton de Nagoya en 1999. L’année suivante, il a signé le design extérieur de la boutique Louis Vuitton de Ginza à Tokyo. Diplômé de l’université de Tokyo, il a travaillé durant sept années chez le grand architecte post-modern nippon Arata Isozaki. Il a depuis réalisé de nombreux bâtiments dont les principaux sont le Mamihara Bridge (1995), le Musée du lagon de Fukushima et la piscine qui en est proche (1997), plusieurs maisons particulières.